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 [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine

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Grace McLaggen
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MessageSujet: [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine   [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine Icon_minitimeLun 15 Déc - 21:33


   
Jeremiah & Grace
   
   
Te dire ce que je pensais, c'était te prouver mon amour
   
C’était toujours la même chose, à la fois, tu t’en voulais à et en même temps, tu te sentais assez fière de ce que tu faisais. Bibliothécaire à mi-temps, tu avais repris les études en correspondance pour améliorer ton expérience dans la gestion en général, car il faut dire que ce n’était pas ton fort. Après tout que pouvait-on demander à une femme comme toi qui ne connaissait que les fragrances ? Tu avais eu un peu de mal à ne pas répondre aux appels de ta mère dans un premier temps, il faut dire qu’elle avait appris la rupture de ton contrat de ta cousine Marley et bien que ce ne fût pas pour te plaire, c’était mieux que ce soit elle que Jeremiah… En fait, c’était mieux ainsi, que vous ne voyez plus du tout, ou simplement au détour d’une rue et en deux mois de temps, autant dire que tu avais fait la morte. Tu étais restée un moins entier chez Clio à pleurer sur ton sort et à l’image qu’on avait de toi maintenant. Ce qui devait être problématique et puis tu t’était remis dans la vie active en ajoutant une partie étudiante à tout cela. Ce qui en soit était parfaitement équilibré comparèrent à la situation post rupture de contrat et dévoila de tes sentiments envers le ténébreux mâle au cœur de pierre. Tu ne l’avais pas revue et cela t’attristait presque au fond. Bien que devant Clio, tu ne faisais mine de rien. C’était comme ça, tu n’aimais pas montrer que tu aimais.

Alors maintenant, tu avais l’habitude de sourire poliment à ce qu’on te disait ne dévoilant pas trop ta personnalité avec qui que ce soit, sauf Clio peut-être, en même temps à vivre avec elle c’était tout à fait normal. Enfin, tu étais la te prélassant dans un bain, samedi après-midi n’étant pas un jour où tu étais parmi tes livres. Une bougie parfumée rependait sa senteur ambrée. Ce soir, tu avais rendez-vous avec ta mère et ton grand-père, la pilule semblait être passée avec Jeremiah et ton renvoi. Alors, bien que tu continues de vivre avec ton amie, tu comptais bien reprendre des habitudes familiales et retourner au temps de temps en temps pour prier. Alors, tu étais là dans l’optique d’enfiler une paire de chaussures et une robe assez élégante, tout en restant provocante comme tu aimais cela. Alors d’une poussée, tu t’extirpas de l’eau, cheveux longs trempés, ils te collaient à la peau, ne cachant pas ta poitrine duveteuse. Tu t’enroulas alors d’une serviette pour rejoindre la pièce qui te servait de chambre depuis ton arrivée chez Clio.

Tu ne piochas pas au hasard la robe que tu portais sous ton long manteau noir ouvert. T’arrivant bien au-dessus du genou, elle était d’une couleur carmin, gonflée par une sorte de jupon intégrée à cette dernière. Décolletée dans le dos, tu avais néanmoins pris le soin de mettre ta poitrine en valeur. De ce fait, tu n’avais donc que le support des baleines d’acier intégrées pour soutenir ta poitrine, rien d’autre pas même un fin soutien-gorge. Alors, tu avais enfilé une paire de collants couleur chair et des escarpins à plateforme noir vernis, ainsi qu’une écharpe de laine malgré tout cela. Tu appelas un taxi, du moins Darren, lui demandant de t’arrêter à la boulangerie de ton quartier d’origine. Là, tu enteras avec un sourire plaqué sur ton visage en prenant un gâteau trois chocolats commandés pour l’occasion de ce diner avec ta famille. Ta mère avait soulevé le fait que ton père serait certainement présent.

À ce moment-là, tu remarquas que tu avais oublié ton téléphone portable et ton sac. Mais que Dieu te garde, tu avais déjà payé la dernière fois pour ne pas t’encombrer de tout cela. Alors, tu pris le paquet en remerciant la boulangère de ton quartier natal, en sortant dans la fraîcheur hivernale. De fait, tu avais congédié ton ami, et tu devais remonter cinq pâtés de maisons pour arriver chez toi, un peu de marche ne te ferait pas de mal. Là au second pâté, tu passas peut-être trop lentement devant le bar de l’un de tes amis de ton grand-père. Tu n‘y jetas qu’un regard pour y voir ce dernier, mais tu ne vis personne, hormis un groupe de jeunes qui s’empressa de te suivre. T’appelant par des “hé Mademoiselle ‘ bien trop lourd pour tes oreilles, tu accéléras le pas, mais des talons n’étaient pas des baskets de joggeur. Alors malgré tous tes efforts, à milieu du troisième pâté de maisons, l’un d’eux t’agrippa le bras, te forçant à te retourner. Avec un peu de mal, tu te dégageas en argumentant que tu n’avais nul besoin d’aide et que tu étais devant chez toi. Ce qui était totalement faux en somme. Tu étais devant chez quelqu’un, et tu prias pour que la porte de la maison soit ouverte. Tu remontas donc rapidement l’allée menant sous le porche en clichant la poignée de porte, adressant un regard noir au groupe de jeunes déjà reparti.

Mais pour faire vrai et te calmer de tes émotions, tu passas la porte, la refermant tout aussi vite. Dieu soit loué pensas-tu. En t’adossant à cette porte. Tu n’observas qu’un instant la décoration sommaire de cette petite maison, mais tu la trouveras charmante. Pourtant, le bruit de pas t’indiquant que le propriétaire venait vers toi n’avait pas le don de t’assurer. Il faudrait dire que tu avais failli te faire agresser par un groupe de jeunes. Alors, tu baissas les yeux sur le tapis, avant de les relever sur un visage surement aussi hébété que toi. Jeremiah était là face à toi, et personne ne disait rien et tu ne savais pas quoi dire ça faisait deux mois que tu ne l’avais pas vu et ton cœur s’emballa. Alors paquet dans les mains, maquillé convenablement, loin d’être vulgaire, tu désignas par la fenêtre la rue en argumentant : « Des jeunes, je… je ne savais pas trop… enfin… je devais… Fin je veux dire que, j’aurais dû, enfin je leur ai menti pour que… »

Tu ne trouvais pas tes mots, mais il pourrait comprendre lui qui avait cet intellect au-dessus des autres.



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Jeremiah Thornton
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MessageSujet: Re: [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine   [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine Icon_minitimeMar 16 Déc - 22:46


Il était rentré. Enfin. La nuit était tombée bien vite sur la ville, et il avait eu l'impression de n'avoir rien fait d'autre travaillé. Il n'avait pas souvenir du temps qu'il avait fait durant la journée, et pour dire vrai il ne se souvenait pas même s'il avait fait jour au moins une fois dans la journée. Il était un peu dépassé par la somme de travail à abattre durant l'hiver, et il se demandait toujours comment les gens faisaient pour toujours tomber malade au même moment, si bien qu'il commençait sérieusement à en avoir souper de faire des onguents contre le mal de poitrine, tout comme il était fatigué de devoir faire quelques décoctions contre le mal de gorge, le nez bouché, ou encore les maux de ventres dus à une alimentation trop riche. Il était fatigué, mais c'était surtout de cette fatigue morale qui allait de pair avec le fait qu'il n'appréciait pas vraiment de devoir écouter les gens geindre et se plaindre leur sort. Parfois, il avait cette envie fulgurante et entêtante de tous les envoyer paître en lui disant que ce n'était qu'une maudite petite crise de foi et que jusqu'à preuve du contraire il n'y avait pas de traitement contre le rhume pas plus que cela ne traversait être mortel. Mais au lieu de cela il adressait un petit sourire feint qui était aussi agréable à regarder pour les client qu'il était désagréable pour lui de le produire.

Tout cela, toute cette comédie faite de politesses et de gentils boniments à deux sous était, néanmoins, terminé pour la journée. Il avait claqué la porte derrière lui, jeté son manteau sur une chaise, s'était débarrassé de ses chaussures et avait lancé le vieux tourne-disque de sa mère. Il n'avait pas fait attention au quatre-cinq tours qui s'y trouvait, mais ne fut pas surpris de reconnaître les crépitements si reconnaissables et les accords au combien morbides de Strange Fruit chanté par la magnifique Billie Holiday. Il se souvenait encore de ses jeunes années, de celle où il avait entendu en boucle cette chanson parce que sa mère aimait la voix de cette chanteuse, il n'en avait compris que plus tard la signification des paroles. Le bon vieux temps n'était pas toujours fait que de bons souvenirs, celui-là était plutôt mitigé. Difficile à dire, pourtant il laissait la musique envahir sa maison tandis que la pointe du tourne-disque sautait de temps en temps sur les rugosités du vieux disque.

Pensif, il était loin de penser que non loin de chez lui, juste en face pour dire vrai, il se passait des choses auxquelles le quartier n'était pas coutumier. Les petites maisons qui s'y trouvaient étaient généralement bordées de voisins gentils et toujours prêts à tendre la main surtout s'ils pouvaient trouver quelques jolis ragots à raconter sur le reste des habitants. C'était un peu particulier, mais tout le monde finissait par s'y faire, même Jeremiah s'y était fait. Il ne se passait jamais rien d'extraordinaire, et on ne dénotait que très rarement des agressions, qui en général s'apparentait plus à une épouse trompée qui avait découvert les infidélités de son époux plutôt qu'à une agression réelle. Ainsi fut il surpris d'entendre sa porte s'ouvrir, puis de se refermer sur une petite silhouette qui ne lui était pas totalement inconnu.

Il ouvrait la bouche pour lui demander ce qu'il lui prenait d'agir ainsi, et surtout en quoi elle se donnait le droit d'entrer chez lui sans en demander l'autorisation surtout après avoir tout bonnement disparu, mais elle le coupait à force d'une explications hachée qui le rendit soudainement un peu plus conciliant. « D'accord. », laissa-t-il tomber en haussant les épaules. Il n'avait pas tout compris, pour dire vrai il n'avait rien compris du tout, mais il supposait que cela devait avoir un lien avec un truc qui avait dû lui faire peur, et aussi monstrueux qu'il pouvait lui semblait être il pouvait se montrer conciliant surtout envers une femme qui lui avait dit quelques mois plus tôt qu'elle l'aimait, qui l'avait embrassé, et qui avait fichu le camp.

Si elle se figurait qu'il avait oublié, elle pouvait se mettre le doigt dans l’œil jusqu'au cou, néanmoins, à ce sujet, il gardait le silence. Se contentait de se croiser les bras sur son large torse pour la toiser du regard. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle était magnifique dans sa petite robe. Non, sa robe extrêmement courte et plus que moulante. Il ne savait pas si l'effet voulu était celui de capter le regard, mais le sien, en tout cas, avait bien du mal à ne pas la déshabiller.  « Vous êtes très en beauté. », rajouta-t-il sans pour autant l'inviter à entrer d'avantage dans sa demeure, elle était juste coincée entre la porte qu'elle avait franchi, et son regard un poil trop captivé.

« Je doute que ce soit pour moi, mais j'avoue que si vous étiez venue travailler comme ça je vous aurais certainement gardé. Au moins pour le plaisir des yeux. », la pique était adroitement enfoncée dans le cœur de leur conflit, comme un moyen de titiller son ego pour ne pas sombrer dans l'envie grotesque qui s'était soudainement éveillé : celui de la dévorer. Après tout, il n'avait rien à se reprocher, elle était la première qui l'avait cherché. Elle était celle qui lui avait arraché un baiser sans lui laisser le temps d'y prendre goût, et il n'était pas assuré qu'elle n'eut pas fait une erreur en choisissant cette maison, car elle était assurément entré dans la tanière d'un loup qu'elle avait elle-même éveillé aux délices de la frustration.
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Grace McLaggen
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MessageSujet: Re: [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine   [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine Icon_minitimeMer 17 Déc - 22:34


   
Jeremiah & Grace
   
   
Te dire ce que je pensais, c'était te prouver mon amour
   
C’était une sorte de mélange de peur et d’excitation. En un sens tu n’avais pas envie d’être là, mais ton corps comme ton pauvre cœur avait cette envie follement furieuse de rester ici. Bien que cela ne te déplaise pas vraiment dans le fond. Corps et âme, tu pourrais te jeter dans une gueule bien plus profonde que tu ne pourrais l’imaginer. Mais tu avais encore toutes ces préoccupations, cette envie de plaire s’était presque détournée en aversion, on t’avait voulue parce que tu avais une robe divinement courte et moulante. Une robe tube de choix, mais ce genre de petit groupe ne connaissait rien à la mode, rien. Personne, et surtout pas les jeunes adolescents, ne savait trouver de la poésie dans le corps moulé d’une femme par un tissu quelconque. Cette robe était une pièce unique faite de la main de ton amie Kath. La gérante de cette petite boutique de vêtement avait le don de te prendre comme modèle pour ses créations et de te laisser ta pièce préférée en échange de son unicité. C’était ce que tu aimes dans son savoir-faire, en plus de la finesse de la couture, du choix des tissus et de la coupe du vêtement, cette femme avait le don de mettre en valeur n’importe quelle morphologie et la tienne en premier plan. Tu avais tout, la taille, les hanches, la poitrine. Tu étais un peu du genre à porter tout et tout t’allait. Mais là tu étais légèrement dégoutée de toi-même, un peu salie de tant de désinvolture de la part des autres, comment pouvait-on te percevoir ?

Là, contre la porte d’entrée de ton ancien patron, tu n’avais pas grand-chose à faire qu’il soit en face de toi, tu lui avais donné une explication. Bien que mystérieuse dans les explications, tu n’avais rein ajouté à son d’accord. Pour une fois qu’il te laissait prendre du temps sans te faire un reproche directement. Il aurait pu te mettre dehors, en proie à ces mêmes démons qui te pourchassaient il y a encore quelques minutes. Alors qu’il te laissait là, à penser à ne pas savoir quoi faire face à lui. Si tu l’avais fui c’était pour son caractère de patron capitaliste que tu ne supportais pas ou que très peu. Il avait une vie en dehors d’un cadre particulier durant lequel tu l’avais connu. Il était peut-être différent finalement. Il semblait presque compatissant et enclin à te donner le temps de parler, de prendre la parole de t’excuser. Et il fit même une chose à laquelle tu ne t’attendais pas de sa part. Un vrai et peut être peu prude compliment. Tu relevas le regard, dévoilant bien mieux ta gorge, et le fin collier que tu portais, c’était presque surpris, tu ne savais pas trop quoi répondre, le remercier. Peut-être bien. Tes joues prenaient déjà une teinte rosée, c’était peu rare ce genre de compliment de la part de quelqu’un, surtout quand on pense qu’il vous déteste. « Merci. », une merci timide, mais un remerciement tout de même, c’était la moindre des choses. Bien que tu aurais aimé tiré un peu sur le bas de ta robe pour paraitre moins vulgaire.

La façon dont il te regardait n’était pas vraiment orthodoxe, et pourtant, ça te plaisait, bien que le rouge te montait aux joues, tu te décontractas, en prenant une pose un peu plus enviable que celle du chaton apeuré contre une porte. Croisant tes jambes comme certaines dames voudraient le faire, tu le regardas avec un peu plus de complicité et d’envie, celle qui se cachait au fond de ton âme, abordant un petit sourire en coin à sa remarque. Oui, si tu avais été plus sexy, tu l’aurais dans ta poche, mais avant ce n’était pas ton but. Avant tu avais peur de ce que tu pouvais ressentir, aimer te faisait peur et maintenant encore plus alors que tu te sentais prête à plonger dans un lac sans fond que tu ne connaissais pas. Pourtant, tu murmuras doucement, sensuellement peut-être : « Ce n’est pas parce que je ne travaille plus pour vous que je ne peux ravir vos yeux. » Loin de relancer une pique qui aurait sans doute engendré une dispute, tu préféras partir sur un autre terrain. Jeremiah n’était certainement pas un homme facile à cerner et pourtant, tu avais pratiqué la bête avant de le comprendre un petit peu. Il était nerveux et très attaché à ce qui était à lui.

Le doute et l’appréhension passé, tu entendis, la musique et le tourne-disque qui devait tourner au son des grésillements répétitifs durant la musique en elle-même. Tu étais toujours là, décollée un peu de la porte, posant à terre ton paquet, lassée de la portée, tu le posas sur la première marche de l’escalier pour monter à l’étage, la quittant un instant des yeux. Puis tu ramenas ton regard azuré dans le sien, surement aussi brulant que le tien intérieurement. C’était physique à ce moment même. Les sentiments relayés au second plan, il n’y avait pas à dire, tu lui avais déjà dit. Tu l’aimais et tu ne l’avais pas oublié en deux mois et cette rencontre était un genre de cerise sur le gâteau. Ce qui pouvait sublimer l’attente de le revoir et de te dire que c’était un autre cadre, un autre moment, une autre chance à saisir. Tu voulais être l’objet de choix, qui obsédait ses nuits, le faisant trembler de plaisir. Tu croisas les bras sous ta poitrine, la remontant légèrement, ajoutant une courbe bien plus marquée que celle donnée par ta robe. Tu avais ce petit regard charmeur, t’appuyant plus sur ta jambe droite, remontant ta hanche gauche, une position provocante, en ajoutant bas : « Mais, il n’y a pas que vos yeux n’est-ce pas ? » Tu parlais évidement de cette façon brulante qu’il avait de te regarder à ces instants précis, il te dévêtît du regard et c’était comme une seconde nature chez toi, tu savais quand on le faisait. C’était plus fort que toi.

Tu voulais lui plaire.


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Jeremiah Thornton
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MessageSujet: Re: [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine   [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine Icon_minitimeVen 19 Déc - 2:02


Toute petite robe. Incroyablement minuscule au regard des tenues qu'elle avait arboré durant les mois de leur collaboration. Bien sûr, il avait eu à loisir de l'observer, et pas forcement avec le regard le plus chaste qui soit. Il avait eu à loisir l'occasion de respirer son parfum, saisi par les essences fraîches qui s'y mêlaient, et tout aussi saisi par cette éprouvante jeunesse qui le laissait rêveur. Belle et captivante elle l'avait ainsi toujours été. Séduisante et envoûtante, elle ne l'était que depuis qu'elle avait réussit par le prendre par les sentiments. Infâme créature qui l'avait plongé dans un marasme de frustrations. De celle qui grandissait un peu plus au creux de son ventre, dévorant toutes ses passions pour le laisser pensif quand il ne se faisait pas rageur, il n'avait pas même son jardin pour le faire sortir de ses pensées tant l'hiver avait rendu la terre dure et infertile pour les mois à venir. Il n'avait rien eu à quoi se raccrocher si ça n'avait été ses mots qui avaient sans cesse rouler dans sa tête comme une rengaine doublée d'une maudite litanie. Imprimée dans sa mémoire comme ce baiser subrepticement volé sans lui laisser le temps d'en profiter, sans lui laisser le temps de se faire plus fauve qu'il ne l'était.

Sa robe était affreusement courte. Ses jambes aussi blanches que sa robe était sombres, fines et galbées, invitant à la caresse d'un amant éperdu. Elle était là, tout contre sa porte, douce enfant effarouchée qui cherchait l'abri d'un toit sans savoir sous quel toit elle échouerait. Pourtant il en venait à croire qu'elle l'avait fait exprès, qu'elle se jouait de lui, devenant le fantôme qui accompagnait la rengaine. « Ce n’est pas parce que je ne travaille plus pour vous que je ne peux ravir vos yeux. », douce mélodie d'une voix que trop charmante qui se faisait un peu trop charmeuse. Murmure évasif qu'elle lui laissait la possibilité d'évincer ou d'attraper au vol pour mieux s'en servir en digne fourberie féminine dont elle ne faisait que trop usage contre lui.

Il se pinçait les lèvres pour mieux les humecter comme le lion se léchait et se pourléchait les babines en voyant l'agneau s'avancer vaillamment vers lui. Et vaillante elle l'était. A cet instant elle l'était même qu'elle ne l'avait jamais été face à lui. Obstinée, elle marchait sur lui, fondait sur lui sans pour autant bouder du devant de sa porte. Elle occupait l'espace de sa petite personne, montrant autre chose que la demoiselle capricieuse aux rêves trop grand pour ce qu'elle était. Elle se faisait désormais femme. Presque femme fatale dans sa robe outrageusement provocante. Fatal se faisait son regard alors qu'elle posait ses yeux de braises sur lui, que tout son corps cessait de se prostré pour développer des trésors de sensualité à peine voilée. Sous les émeraudes brillantes de son regard elle faisait rouler ses hanches, donner d'avantage de galbe à sa poitrine, et lui arrachait un soupir à peine audible.

« Mais, il n’y a pas que vos yeux n’est-ce pas ? », diablesse envoûtante qui le défiait autant du regard que par ses mots, et à tout cela il répondait par un sourire à couper au couteau. Contrit. Il hésitait ardemment entre l'envie de la fusiller pour son audace et marcher sur elle pour mieux lui arracher cette foutue robe commençait sérieusement à être de trop dans ce paysage. Il ne baissait pourtant pas les armes, se contentant d'adopter une position proche de la sienne, mais à défaut de séduction il mimait l'ennui. Les bras puissant sur son torse svelte, un demi-sourire un lèvre, il la regardait avec cet éclat moqueur au fond de ses prunelles. « Et vous ? », il étouffait un sarcasme avant de reprendre la parole d'une voix rauque, habitée de ce désirs naissant et persistant, « Êtes vous vraiment venue trouver refuge, ou souhaitiez vous vous perdre d'avantage ? », il haussait les sourcils dans l'attente d'une réponse dont il se fichait éperdument. La réponse il l'a connaissait déjà, tout son corps l'exprimait en une gestuelle si ce n'était amoureuse, au moins séductrice.

Il fit un pas vers, un second, puis avala la distance qui les séparait jusqu'à ce laisser quelques petits millimètres entre eux. Chacune de leurs inspiration les rapprochait, faisaient se frôler leurs corps avant de faire cesser la caresse pour mieux la faire revenir. Il la jaugeait de toute sa hauteur, l'écrasait de toute son ombre, et pourtant n'amorçait aucun geste vers elle. « Vous avez su me voler un baiser et m'imposer vos sentiments. Je dois avouer que je vous ai sous-estimé. », cela sonnait comme un compliment et dans la bouche de Jeremiah s'en était assurément un si l'on se donnait la peine de bien vouloir l'accepter. « Je ne suis que trop impatient de voir se dérouler la suite des événements et la façon dont vous serez amené à me faire tout accepter. », il posait son regard sur sa poitrine rehaussée par sa position, et que trop offert à ses yeux. « J'avouerais presque vous êtes sur une voie des plus tentante. ».

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Grace McLaggen
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MessageSujet: Re: [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine   [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine Icon_minitimeDim 21 Déc - 0:41


   
Jeremiah & Grace
   
   
Te dire ce que je pensais, c'était te prouver mon amour
   
La tension, l’envie, la passion, tout ce qui pouvait en soi éveiller plusieurs sentiments distincts dans le cœur de n’importe quel être humain. Être amoureux ne signifiait pas être aimé et pourtant, pour certains l’acte charnel avait le don de prouver cet amour aussi fort pouvait-il être. Alors, à quoi bon être ici et là dans des relations qui vous font découvrir la vie, si vous donnez votre corps à la mauvaise personne. Bien que pour toi, cela semble différent… En outre, tu avais tout aussi peur de la première fois que tu étais excitée. Tu ne l’avais jamais vraiment fait, toujours arrêté in extrémis à cause de tes gênes. Ta maladie, ton unique faiblesse peut-être ? C’était ce qui te faisait le plus peur, on t’avais déjà qui que l’on saignait lors des rapports, du moins la première fois, tu avais toujours été loin, mais tu étais toujours rétracté à temps, le temps de te dire, attention, tu vas peut-être te blesser. Mais l’amour charnel n’était-il pas une douleur obligatoire pour devenir femme. Une vraie femme. Loin de la gamine que tu pouvais encore être, loin de tous tes rêves de princesse, de licorne et autres choses fantastiques. Est-ce que ça ne serait pas un mal pour un bien ? Tu n’avais certainement pas peur du loup, tu n’avais pas peur de l’acte, tu étais simplement égoïste et tu avais peur pour toi.

Pourtant, lui, il était là noyant l’espace de sa présence que tu sentais ta poitrine se soulever à chaque une de tes respirations, tu ne savais quoi faire ou quoi penser à ces instants précis. Tu en avais envie, la peur qui te tenait souvent le ventre était partie depuis un certain temps déjà. Tant pis pour les conséquences, il n’y en aurait pas de toute façon, c’était ainsi et ça serait mieux comme ça. De toute façon, ça allait surement être l ‘histoire d’un soir et de quelques autres nuits peut-être, rien de plus, Jeremiah ne t’aimait surement pas et il ne t’aimerait surement jamais. Dans ta tête, c’était comme ça. Et forcément, bien que cela te ramena de lourdes pensées, sa voix rauque, profonde avait le don de te faire sortir de tes brèves torpeurs, bien que ton air de séductrice ne soit pas effacé de ton visage pour un sou. Tu étais partie ailleurs un temps sans l’avoir quitté des yeux, c’était son regard qui t’avais fait penser à tout cela et forcément ce n’était pas réglable, il avait cet effet électrisant sur toi… Cet effet qui te faisait sentir une autre force que celle de ta propre séduction, de tes propres atouts.

Pourtant, son air sarcastique te sortait par les yeux, il avait le don de te mettre hors de toi… Tu te mordis l’intérieur de la joue en fronçant les sourcils quand il te demanda si tu étais venu te perdre ou trouver refuge. Franchement, tu n’avais même pas remarqué que c’était chez lui que tu avais atterrir en premier lieu, mais il faut dire que tu avais joué aussi dangereusement avec lui, vous vous étiez tous deux jugé du regard, pour vous mettre d’accord sur la suite que vous alliez donner à cette erreur. C’est pourquoi tu répondis : « Un peu des deux, même si la perdition est des plus exaltante. ». Ce qui en est n’était ni une mauvaise, ni une bonne réponse. Tu étais là par un coup du sort et tu y restais, car tu avais envie de lui malgré tout. La situation s’y prêtait, ta tenue s’y prêtait, tout étais là alors pourquoi refuser et partir comme une voleuse ? Pourtant d’aussi loin que vous étiez l’un de l’autre, il s’avança de deux pas avant d’être presque contre toi, ne te touchant pas inutilement, il se refrénait lui-même, cela se sentait, ça se voyait. Il te regardait, semblait être ici et là dans la contemplation de tes yeux puis de ta poitrine. Remettant sur le tapis cette histoire de baiser volé. Cette histoire de sentiments. Tout ce qui avait un rapport avec tes tendres sentiments, c’était mesquin, mais tu affichas un léger sourire en coin, tu l’avais rendu impatient et frustré de savoir la suite.

Quand il termina sa seconde phrase à ton adresse, tu te plus à passer négligemment un de tes bras sur son épaule en ajoutant presque à son oreille : « Vous n’avez rien à accepter, juste à reprendre ce que j’ai habilement volé pour que je le reprenne à mon tour. ». Tu étais sensuelle et séductrice, te collant à lui subtilement doucement et passant tes bras autour de son coup. Tu ne savais pas si tu devais le regarder, tu ne savais pas trop quoi faire, tu commençais à douter de toi. C’était ton corps qui parlait pour toi. Comme dans ce fantasme que tu avais eu lors de votre dernière dispute, tu passas une main à l’arrière de son crâne, caressant son cou, avant de la remonter dans les cheveux jais. Il était là, presque comme tu l’avais toujours rêvé, voulu et désiré. Et toi, tu étais là sans vraiment savoir si, il était en face de toi, pour cette simple envie bestiale ou alors si cela cachait quelque chose de bien plus profond, de bien plus secret. De plus… Humain après tout ?

Puis, sur la commissure des lèvres, tu posas un délicat baiser, bien différent de ce qui allait se passer en ajoutant taquine : « Maintenant j’en ai deux… ». Satisfaite, tu affichas ce petit sourire joueur et enjôleur dont tu avais le secret, tu le voulais et il serait à toi, c’était devenu plus que vital tant ton rythme cardiaque allait en dépendre dans les prochains moments.



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MessageSujet: Re: [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine   [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine Icon_minitimeSam 27 Déc - 11:11


C'était un cliché vieux comme le monde, et il avait toujours pensé, un peu naïvement, que c'était le genre de choses que l'on ne voyait jamais que dans les films ou qu'on pouvait lire dans les mauvais bouquins. Pourtant, il se trouvait bel et bien dans cette situation qu'il avait jusqu'alors toujours abhorré, et bien qu'il ne pouvait parler d'amour en ce qui le concernait, il était indéniable qu'il était désormais soumis à un désir qui ne lui laissait aucun répit pour celle qui avait été son employée. C'était peut être ça qui le sauvait de la ringardise d'un scénario mal ficelé, c'était qu'à l'heure de ce jour-là la jolie Grace ne travaillait plus pour lui, il ne savait plus vraiment si elle était partie d'elle-même ou s'il l'avait viré, mais le résultat restait le même ils ne travaillaient plus ensemble et cela le libérait de quelques obligations morales. Il pouvait désormais, sans trop de vergogne, se mettre à la regarder comme la femme qu'elle était et non comme la jeune fille un peu lointaine qu'il s'était figuré. Il pouvait désormais la dévorer du regard, il ne s'interdisait plus de goûter à sa chaleur, pas plus qu'il ne se refusait le droit d'être bien et bien attiré par elle.

Elle avait, qui plus est, ces mots qui roulaient sur sa langue comme une délicieuse supplique qu'elle lui offrait alors qu'il sentait, ostensiblement, monter cette vague de chaleur en lui. Il sentait son ventre se contracter dans cette douce tiédeur à mesure qu'elle posait sur lui ce regard qui ne laissait aucune place aux doutes. Elle l'invitait à entrer dans cette danse, lui tendait la main et lui offrait de la saisir pour mieux prendre ce qu'elle exposait dans cette extrême langueur qu'elle portait à son regard. Elle minaudait avec une terrible grâce, et portait sur lui l'impatience qui grandissait en elle alors qu'elle venait caressait son épaule d'un geste anodin pour venir souffler à son oreille quelques mots. « Vous n’avez rien à accepter, juste à reprendre ce que j’ai habilement volé pour que je le reprenne à mon tour. ». C'était un véritable ouragan qui soufflait en lui, elle arrivait à le dévaster d'une simple parole, d'un infime souffle chaud qui venait lui caresser la jugulaire, et il s’extasiait un peu plus sur cette proposition au combien indécente qu'elle lui faisait.

S'en rendait-elle compte ? Assurément. On ne parlait pas ainsi ni ne se faisait aussi séductrice sans avoir envie de faire réagir les autres. Il laissait aller un soupir tout contre ses dents, n'écoutait déjà plus ce qu'elle disait, seul comptait cette invitation à laquelle il comptait bien répondre au pied levé. Lentement, langoureusement, elle passait ses mains autour de son cou, remontait jusqu'à la naissance de ses cheveux sombres, enfouissant ses blanches mains dans sa chevelure pour mieux exercer cette force d'attraction qui les conduisait inexorablement l'un vers l'autre. Elle déposait alors un baiser sur le bord de ses lèvres, comme une ultime pruderie dans ce contexte qui a l’évidence ne l'était pas. Il lui laissait le temps d'un dernier mot, « Maintenant j’en ai deux… », deux baisers qu'elle lui volait avec malice. Deux baiser qu'elle se vanter de lui avoir voler tout en se jouant de ce désir ardent qui l'habitait, qui le consumait.

Doucement. Dans une infinie lenteur, il laissait glisser son visage contre sa joue. Il goûtait à la douceur du velouté de ses joues rosies, et s'imprégnait de ce doux parfum dont il ne reconnaissait pas les composants mais qui ressemblait néanmoins à un petit morceau de paradis. « A force de jouer avec le feu, on fini toujours par se brûler. » avait-il dit dans un murmure lâché tout contre son oreille. Son souffle était brûlant, et peau contre peau, leurs chaleurs se mêlaient tandis qu'il fondait sur elle, la forçant à reculer d'avantage jusqu'à ce qu'elle soit tout contre la porte de son entrée. Elle était désormais captive, coincée avec force ainsi que désirs entre la planche de bois et la barrière qu'il faisait de son corps. « Ne venez pas vous plaindre si vous vous brûlez les ailes. », rajoutait-il la voix rauque d'une concupiscence inassouvie alors qu'il se pressait un peu plus tout contre elle pour ne lui laissait aucune échappatoire.

Il remontait ses mains restées inertes, il se saisissait de ses mains qu'elle avait noué autour de son cou avec force et les clouait à la porte au dessus de sa tête. Ainsi, il la retenait prisonnière. Ainsi, il pouvait la jauger de toute sa hauteur. Il la regardait un instant, elle et son apparente juvénilité qui lui offrait une innocence que ses propos rendaient caducs. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de grogner et de secouer la tête en signe de dénégation avant de se laisser aller à cette douce fatalité. Il la désirait, il avait envie d'elle depuis bien plus longtemps qu'il ne voulait vraiment se l'avouer, et il se laissait enfin aller à la douce litanie de ses sentiments en capturant ses lèvres avec une gourmandise non dissimulée. Agressive attaque qui la forçait à entrouvrir ses lèvres purpurines pour venir goûter à la chaleur abandonnée de ce baiser qui se faisait autrement plus passionnel que ceux qu'elle lui avait volé. Il ne respirait pas, il ne pensait même pas à ce qu'il faisait, il n'y avait rien si ce n'était ce moment d'égarement le plus troublant qu'il eut jamais vécu.

Pourtant, d'abord agressif, conquérant, il se radoucissait, se décontractait, et la libérait de cette entrave qu'il avait lui même nouée autour de ses poignets. Il ne la lâchait pas pour autant, il remontait juste ses mains dans une infinie caresse pour venir entremêler ses doigts au sien. Puis, il s'arrachait enfin à se baiser, le souffle court il cherchait sa respiration et plonger en elle ses deux yeux d'émeraudes, cherchant du regard une réponse à cette question qu'il gardait muette. Fallait-il continuer sur cette voie là ? Bien au delà de l'envie qu'il en avait, il se permettait de se demander si c'était bien correct.

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Grace McLaggen
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MessageSujet: Re: [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine   [PV Jeremiah] PS: I need your skin on mine Icon_minitimeLun 29 Déc - 20:39


   
Jeremiah & Grace
   
   
Te dire ce que je pensais, c'était te prouver mon amour
   
Ici ou ailleurs, c’était presque du pareil au même, tu n’avais qu’une envie, qu’une seule. Et avec tout cela, c’était même certain. Tu étais certaine avec tout cela que tu n’aimais que lui. Tu t’étais fait prendre dans ses filets de beau gosse ténébreux. Et pourtant, tu n’avais pas l’impression de te tromper de voie, non finalement, Clio te l’avait bien dit, tu étais accro, alors à quoi résister dire que non, tu ne l’aimais pas. Les mots était il y a quelques mois sortis de te propre bouche. Tu ne pouvais le nier sans penser à la tristesse et à la peur de le voir tenant à son bras une autre femme que toi. C’était un peu ton côté de parano qui ressortait. Mais franchement sans ça qu'est-ce qui montrerait à tous que c’était lui la personne que tu avais choisie pour enrichir ton cœur d’une aventure sans nom, sans vergogne et sans pudeur ? Tu l’enviais d’avoir réussi dans la vie, d’avoir marché là où il avait marché, alors que toi, tu n’avais jamais marché dans la route de la grandeur et tu t’en rendais peut-être compte trop tard finalement. Alors que tu étais là dans une délicate et enivrante situation, tu ne savais pas très bien comment tu faisais, mais toutes tes pulsions refoulées durant les mois de travail en commun ressortaient toutes, une à une. La marche sensuelle, le rejet de boucle blonde dans ton doux, regard aguicheur, tu ne savais pas vraiment quand cela prendrait fin et peut-être que dans le fond, tu n’en avais pas envie, tu avais envie de rester toujours dans cette optique séductrice. Tes avances y étaient acceptées et même attendues et il rendait toujours cette impression d’envie dans son regard. Dans ses prunelles émeraude, les tiennes d’un azur froid et dur avaient cette chaleur qu’on attendait d’une femme que l’on dit amoureuse. Et tu n’avais pas envie de le cacher. Il devait le voir et le savoir, tu l’aimais et plus rien ne pouvait te gâcher la vie avec cela, il n’y avait plus aucune contrainte morale… C’était comme ça, qui de toi ou de lui était responsable de tout cela, qui le serait vraiment ? Personne et pourtant, tu étais heureuse de la situation.

Sensuelle, tu n’avais que cette envie de plaire. C’était ce qui te faisait respirer, presque comme si tu étais suspendue à ses lèvres, savoir ce qu’il allait dire, ce qu’il pouvait bien penser de toi. Te trouvait-il ridicule ? Séduisante ? Ou quelques choses d’autre qu’il ne faut mieux ne pas formuler ? Tu n’étais avancé jusque lui en murmurant doucement, sensuellement à son oreille, baladant tes mains dans son cou, sur ses épaules dans ses cheveux de jais. Il te semblait sentir un soupir le long de ton cou, et tu en frissonnas d’impatience. Tu ne savais plus vraiment où te mettre, tu étais là dans son entrée et normalement tu aurais dû être chez toi à manger en compagnie de ta famille, mais mentalement tu pensas que c’était bien plus agréable de te trouver ici dans cette situation digne d’une scène dans un roman arlequin. C’est tendrement que tu lui voles un second baiser bien mérité selon ta morale, tu avais attendu déjà bien longtemps avant de le prendre. Doucement, tendrement même, Jeremiah glissa contre toi, sa joue lisse d’un rasage surement quotidien, tu soupiras malgré toi dans son oreille par un geste d’une tendresse que tu n’attendais certainement pas de sa part, il était là et c’était tout ce qui comptait. Mélodieusement, de sa voix grave et masculine que tu aimais, sa phrase sonnait comme une affirmation et c’était bien vrai, tu avais brûlé tes ailes depuis bien longtemps avec lui. Soudainement en te prenant par surprise, tu reculas jusqu’à la porte où ton dos s’écrasa doucement malgré l’envie que tu distinguais de plus en plus dans son regard. Presque violemment, il se colla tout contre toi, corps contre corps, tu sentais de plus en plus que vos vêtements respectifs étaient une gêne.

Non pas sagement, c’est presque sauvagement qu’il prit tes mains les plaquant au-dessus de ta tête. Soumise entièrement, tu ne savais plus bouger, ni parler. Ta voix était presque coupée par tant de désir. Tu le voyais bien en proie avec lui-même. Et il avait raison, est-ce que moralement parlant c’était très juste de coucher ensemble alors qu’avant vous n’étiez que maître et apprenti, ce rapport de force ce retrouvant encore et toujours. Pourtant, il passa par-dessus des barrières, seul, sans que tu n’aies besoin de faire quoi que ce soit, pas même un battement de cils. Il captura tes lèvres avec tant de passions que tu sentais presque tes jambes se dérober sous toi, ne sachant pas quoi faire ni penser. Tu avais envie de lui, c’était certain, tu sentais, ton échine se courber d’envie et cette chaleur naître, te tordant le ventre de désir. Il était entreprenant dans les faits, un baiser bien plus passionné que d’ordinaire, plus que celui que tu lui avais volé, laissant autre chose que vos lèvres s’enlacer. Ton cœur battait à t’en rompre la poitrine, tu t’abandonnais entièrement à ce qu’il pourrait faire de toi, tu t’en fichais tant que tu étais avec lui, c’était le principal. Tu n’avais envie que de son corps, que de sa peau contre la tienne, et des battements foutent de son cœur. Tu le voulais pour toi comme une étrange égoïste.

Petit à petit que ce baiser avait duré, ton ancien patron s’était adouci de lui-même lâchant tes poignets qui commençaient à te faire souffrir, il remontât ses mains pour entrelacer vos doigts. Un signe qui te perdrait peut-être, mais c’est avec une même passion que tu rabattis les siens, touchant doucement le dos de sa main. Pour toi c’était une preuve peut-être trop petite d’une once de sentiment à ton égard. Simplement, à bout de souffle des deux côtés, le baiser se rompit et vos yeux se croisaient en demandant si finalement vous étiez bien conscient de ce que vous faisiez. Évidemment, c’est sur toi qu’on posa la question. Devais-tu lui faire comprendre que c’était ainsi que tu voulais faire passer la soirée ? ? Eh bien oui. Dans un mouvement de ta jambe droite, tu enlaças son mollet le collant plus près de toi encore. Tout contre toi, et rehaussé par tes talons, tes mains toujours dans les siennes, tu penchas ta tête dans son cou, l’embrassant pour remonter jusqu’au lobe de l’oreille que tu mordillas, ajoutas haletante, désireuse et soupirante : « Ça fait bien longtemps que je meurs d’envie que vous brûliez mes ailes. ». Suite de quoi, tu repris toi-même ses lèvres rapidement plusieurs fois. Qu’il ne s’arrête donc pas là.

(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs:


   
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