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 The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah

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Grace McLaggen
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MessageSujet: The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah   The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah Icon_minitimeLun 20 Oct - 12:14



❝The dream is a secret fantasy❞
Jeremiah & Grace
C’était arrivé ce matin et tu devais encore tout faire pendant que l’autre idiot faisait mumuse dans l‘arrière-boutique… Enfin, c’était t’ presque normal qu’on te laisse faire le sale boulot. Ranger et nettoyer triée. Toi aussi dans le fond tu avais envie de préparer des petits remèdes. T’en occuper... C’était un bien grand terme. Certes tu étais la condition sinequanone pour que Jeremiah puisse avoir les murs et le fonds de commerce de ton grand-père… Former une jeune femme comme toi ne devait pas être des plus reposants, et ça tout le monde, même dans ta famille on en convenait. Mais tu n’étais pas pour autant indisciplinée au point de ne rien apprendre. Mais c’était un idiot fini… Certes tu n’étais pas bien grande ou pas très intéressée par tout ça… Tu rêvais d’aventures, de Paris et du romantisme de cette capitale… Mais jamais tu ne pouvais y aller, il y avait toujours un problème et c’est complètement fou d’être à ce point enfermé dans cette petite ville. Certes, on ne manquait de rien ici, mais quand on a fait le tour, sans amour, on dépérit bien vite. Enfin bon, ton menton dans le creux de ta main, tu regardais les petites colonnes que tu avais dressées avec les bocaux de baume de tigre arrivé ce matin même. Du blanc ou du rouge… Tu devais les mettre quelque part et tu n’étais pas franchement décidé quant à l’endroit où les mettre. En haut des étagères, il y avait déjà d’énormes pots de verres remplis de plantes en tout genre… Et sur ce qui était à ta portée, tu ne savais pas comment faire pour mettre cette nouvelle marchandise en valeur. Profondément agacée, tu te relevas doucement pour ne pas t’abimer le dos vu, comment tu étais, penché la seconde d’avant.

Tu regardas encore tes deux piles diviser d’un côté par les baumes rouges et les autres les baumes blancs. Certains agissant pour les maux de crânes et les piqures, tu devras peut-être le mettre avec les décoctions prévues à cet effet. Tu pris les dix petits pots de baumes du tigre blanc avec toi, du moins dans un petit carton, car il faut e dire, tu n’étais pas vraiment adroite quand il fallait prendre tout convenablement sans le faire tomber. Et le faire venir de Chine en Irlande avait dû couter une fortune à ton patron… Et avoir des éclairs de colère dans ton dos était la dernière chose que tu pensais en ce moment… Déjà qu’hier tu avais renversé un pot, en plastique par tous les dieux, contenant des fleurs aux vertus apaisantes pour diverses tisanes tu as cru finir sur une table d’autopsie après qu’il t’est tué. Donc autant éviter les gaffes pour la fin de semaine histoire que tu ne finisses pas dans une boite…

Enfin, derrière le comptoir, il n’y avait pas beaucoup de place, alors te trouver devant l’endroit où l’on passait pour y aller était presque débile, mais tu n’y pouvais rien si la place du produit était là et point barre. Dans un souci de taille, tu soupiras. Quelle idée Jeremiah avait-il eu de naître grand comme ça, tu avais tant de peine à atteindre les endroits où tu voulais ranger les choses. Avec un petit coup de taon pour te donner de l’élan, tu t’assis sur le bord du comptoir pour être presque assez grande. Mais ce n’était pas assez suffisant. Le carton sur les genoux, tu posas un pot en te tenant pour ne pas perdre l’équilibre. À la fin de la manœuvre, tu étais presque satisfaite, mais les pots étant de travers, tu tendis les mains pour le mettre droit par rapport au présentoir. Et toi et ton équilibre légendaire. Tu tombas avec le carton dans un gros boum sonore. « Eh merde ! » lanças-tu alors que tu étais étalée au sol sur le dos, les yeux fermés et les mains te frottant la tête. Au moins aujourd’hui tu n’avais rien cassé de précieux au niveau des produits c’était déjà ça… Pourtant comme si e sort en avait voulu autrement, tu te pris un pot bien fermé de verveine dans le ventre, pas tombé de trop haut. Mais ça avait eu le don de te faire ouvrir grand les yeux et de dessiner une moue bien marquée sur ton visage. « C’est vraiment pas ma semaine vraiment pas… » ajoutas tu le souffles coupée alors que tu retirais le bocal de ton abdomen. Tu te redressas un instant avant de jeter un œil entendu sur ces pots de crème chinoise… Puis de te relever pour faire face à ton idiot, sexy et ténébreux patron.

Sans voix tu réussis juste à dire amuser : « Je suis ridicule, mais je n’ai rien cassé. ». Détendre l’atmosphère, et ne le regarde pas dans les yeux… Évite ta libido de montée encore plus que maintenant en te disant qu’il est exactement à 20 centimètres de toi…


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Jeremiah Thornton
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MessageSujet: Re: The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah   The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah Icon_minitimeMer 22 Oct - 23:18

C'était une journée comme tant d'autres. De celle qu'il commençait avec peu d'entrain, réveillé par les hurlements criards de son réveil-matin conçu pour être totalement dépourvu de délicatesse. De celle où sur ses épaules semblait reposer une chape de plomb qui l'incommodait plus qu'elle ne l'écrasait. Il y avait alors dans ces journées comme une perpétuelle impression, subite aura défaitiste, que rien ne se passerait comme il le faudrait jusqu'à ce qu'enfin le soleil vienne se coucher derrière l'horizon. Il lui fallait faire avec ce bien vilain pressentiment qui le rendait plus gauche qu'il ne l'était vraiment, et surtout plus intransigeant qu'il l'était d'habitude. Ainsi, quand il sentait son habituelle mauvaise humeur poindre, le faisant tourner en rond comme un lion le ferait dans sa cage, il s'évertuait à faire les visites qu'on lui avait demander de faire pour toutes les personnes âgées qui croyaient encore dans les bienfaits de la médecine naturelle, ou encore chez tous ceux qui trouvaient ça « branché » ou écologique. Les longues sorties, et le fait de voir d'autres gens que son habituel petits, pour ne pas dire ridiculement petit, cercle de connaissances avaient des vertus curatives sur sa mauvaise mines et ses manières indélicates.

Seulement l'effet curatif n'avait qu'une durée fort limitée, et dès qu'il mettait de nouveau un pied dans sa boutique, entendant sur son passage le tintinnabulement fort reconnaissable du carillon qui se trouvait accroché à la porte d'entrée, son manque d'entrain venait l'écraser de nouveau. Il aurait été même plus juste de dire qu'il se sentait en fureur dès qu'il croisait le regard de son assistante qui n'agissait jamais de la façon dont il aurait souhaité qu'elle le fasse. A dire vrai, elle était depuis ces derniers temps la calamité qui venait mettre à saque tout son petit univers fort bien rangé. Lui qui avait du mal à faire face aux gens, qui était d'une nature bien solitaire et qui ne se satisfaisait jamais plus que de la présence que de sa seule personne, se voyait obligé de supporter un tout autre esprit que le sien durant de longues heures. Bien sûr elle n'avait pas que des défauts, mais il était si fermé en toute circonstances qu'il préférait fermer les yeux sur toutes ses capacités et se persuader qu'elle ne faisait que le ralentir.

Dès lors, il s'enfermait seul dans l'arrière-boutique, la fuyant autant qu'il le pouvait tout en comptant les heures, les minutes et même les secondes. Il se tirait les cheveux quand il ne se les arrachait pas en se mettant à faire des choses qu'il aurait jugé être des plus facile. Tout autour de lui il semait la panique et le désordre, puis finissait invariablement par se mettre à proférer des jurons comme un véritable charretier, à se le reprocher, avant de se remettre à travailler dans un calme somme toute très relatif.

C'était d'ailleurs dans ce calme approximatif qu'il se trouvait être quand il avait entendu par-delà la porte un fracas sourd qui l'avait fait sursauté. Il n'en fallu pas plus pour faire ressortir le petit caractère fort contrarié du propriétaire de l'établissement qui, contrairement à ce que l'on aurait pu penser, ne sauta pas de sa chaise pour se ruer, furibard, sur la zone sinistrée. Bien au contraire, il visait à prendre sur lui-même, soufflant un peu quand il ne prenait pas de profondes inspirations de cet air chargé de parfums divers. Il cherchait à calmer ses nerfs comme il le pouvait, tout en sachant très bien que son sang ne ferait qu'un tour une fois qu'il verrait l'étendu de tous les dégâts qu'elle avait encore semer sur son passage. La main sur la poignée, il levait une dernière fois les yeux au ciel d'une façon très théâtrale, donnant la fausse impression qu'il adressait une prière à Dieu, alors qu'il souhaitait à corps et âmes que le diable l'emporte.

Ainsi une fois la porte ouverte, il ne fut pas tant surpris que cela de voir son empotée d'assistante vautrée sur le dos, et dès lors il ne put ravaler se soupir qui lui passa entre les lèvres. Bien sûr, le temps d'un instant il osa se dire qu'il ne fallait pas qu'il s'emporte, et bien qu'il eu les joues en feu, il ne rajouta rien à l'embarrassante situation, se contentant d'observer la scène silencieusement avant de se baisser pour ramasser les quelques pots qui était tombé tout autour d'elle et les reposer sur le comptoir sans trop d'efforts. « Je suis ridicule, mais je n’ai rien cassé. », cette attitude si peu alarmiste ne fit que le rendre plus contrit, il serrait les mâchoires à s'en faire mal pour ne pas relever la stupidité de la situation et encore moins le peu d'inquiétude qu'elle semblait ressentir.

Sans trop de difficulté, il les remit à leur place. «Si vous n’êtes pas assez grande vous devriez prendre une chaise, ça vous éviterait de vous rompre le cou ou pire de tout casser. », le sens de ses priorités auraient semblé bien étrange à quiconque aurait entendu cette conversation qui n'en était pas vraiment une. Il laissait entrevoir toute l'étendue de son désamour pour la pourtant si agréable Grace, et surtout toute l'attention qu'il mettait dans son travail. Il n'était donné qu'à peu de personne de voir tout l'amour qu'il mettait dans cette tache qu'elle semblait dénigrer par ses gestes incongrus ou par le peu d'attention qu'elle lui offrait quand il daignait enfin partager ses connaissances avec elle. Le plus souvent, il avait l'impression de se trouver face à un mur d'incompréhension qui pourtant été soutenu par un regard qui le déstabilisait et le rendait nerveux.

« Mais qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de vous ?! », avait-il fini par lancer dans un souffle alors qu'il récupérait la dernière petite boîte qui se trouvait entre les mains de la demoiselle. Elle avait les mains bien plus froides que les siennes, et il tenta de se convaincre que le frisson qu'il avait éprouvé en les effleurant était dû à cette infime effleurement qu'il avait lui-même engendré. Le choc avait été tel qu'il avait cessé tout mouvement durant un très cours instant, croisé son regard, avant de se gifler intérieurement et de reposer enfin le petit pot sur son étagère. Il fallait désormais fuir. Reprendre le large avant que tout cela ne dérape, alors déjà, il amorçait sa retraite.
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MessageSujet: Re: The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah   The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah Icon_minitimeJeu 23 Oct - 9:09



❝The dream is a secret fantasy❞
Jeremiah & Grace
Tu avais beau te contrôler comme tu le faisais tous les jours, tu n’arrivais certainement pas à cacher le rouge qui te montait aux joues… De colère, de honte ou de gêne ? Tu ne savais pas trop, il te rendait complètement dingue, dépendante malgré lui, malgré tout ce qu’il pouvait te dire et te mettre dans les dents pour te faire comprendre son incompétence. C’était presque ce genre de chose qui montaient encore et encore sans que tune lui dise rien, bien que ce n’était pas ton genre d’avoir ta langue dans ta poche, bien au contraire. Pourtant, tu ne te sentais pas d’être méchante, d’avouer que tu le trouvais plus qu’idiot de se comporter avec toi de la sorte. Car c’était bien clair, il faisait comme si tu n’existais pas et ce qu’il avait le courage de t’apprendre de temps en temps, des choses de novices, ton grand-père t’en avait déjà fait les leçons, mais tu ne le coupais jamais dans son élan ça serait dommage. Pourtant, ça avait plus l‘air de le décourager qu’autre chose. C’était vrai que tu ne mettais pas de bonne volonté quand tu savais déjà faire quelques choses et c’était bien plus qu’humain selon toi. Alors surement malgré lui, alors que tu venais de te relever, il ramassait ce qui était tombé avec toi. Tu fronças les sourcils de déplaisir en te frottant l’arrière du crâne un instant prenant un petit pot dans les mains pour regarder l’état du verre et voir s’il était encore de l’ordre de la vente.

Quand il en remit quelques-uns à leur place initiale, tu ne te décourageas qu’au moment où il te dit que le pire serait que tu casses tout d’un ton froid et monotone. Il était toujours comme ça et c’était à sa triste habitude d’avoir de tel rapport avec toi et malheureusement pour lui, aujourd’hui ça ne devait pas être le jour, si bien que tu ajoutas en sifflant tout bas : « Revoyez votre ordre de priorités ça vaudra mieux que de dire un tas de conneries. ». Tu te retournas vers lui, le petit pot toujours dans la main prête à annoncer ça tout haut, pourtant, il se demanda ce qu’il allait faire de toi, tu plissas les yeux de mécontentement, non pas prêt à exploser, mais à annoncer ce que tu pensais être ici, hors une potiche de vendeuse. Qu’il te toucha la main pour prendre le pot de baume ! Il croisa ton regard et il avait quelques choses de change. Il semblait encore plus loin quand il marqua son court temps d’arrêt. Pourtant, il reposa le précieux baume avant de se détourner de toi comme il en avait l’habitude. Tu tapas du pied pour attirer son attention. « Non, mais si vous ne savez pas quoi faire de moi, vous n’avez qu’à m’encadrer dans un coin en ma tatouant titre de propriété sur les seins comme ça vous serez tranquille. Me mettre dans un coin, dans une armoire parce que je fais office de papier de vente et c’est bien comme ça que vous me voyez. Vous n’avez même pas pris la peine de savoir ce que je sais déjà sur votre art de fabrication naturelle. »

Franchement, tu posas une main sur son bras, serrant aussi fort que tu pouvais le retournant vers toi : « Vous êtes encore en train de fuir ma présence et vous me prenez pour une simple empotée qui ne vous sert à rien. » Si bien que dans la colère tu le repoussas vers la porte de son arrière-boutique en ajoutant amèrement : « Mais j’étais là avant vous et j’ai vécue toute mon enfance ici apprenant plus de trucs que vous ne sembliez le savoir. Ici, je suis plus chez moi que vous ne le serez jamais. » Tu étais froide et cela se voyait franchement sur ton visage, tu n’avais pas l’attention de le lâcher jusqu’à ce qu’il fasse un peu plus attention à toi, au moins du côté de la boutique, qu’il comprenne que c’était bon, que tu n’étais pas le genre de femme à être satisfaite en vendant des petits pots qu’il se satisfaisait à fabriquer. Si bien qu’au comble de tout ça tu ajoutas en retirant ta veste. « Et puis, si ça vous chante, restez une porte de prison, ça m’est égal. » Tu déposas ta blouse blanche, signe que tu étais ici pour travailler sur son épaule passant à côté de lui. « Si c’est moi qui décide de partir, mon grand-père vous la laissera votre précieuse boutique. Vous travaillez très bien tout seul ». Tu le dépassas pour passer dans l’arrière-boutique, fuyant toi-même alors que tu lui reprochais cela la minute d’avant.

Tu passas dans la petite pièce qui vous servait de vestiaires, retirant tes chaussures plates pour remettre rapidement tes talons laissez dans ton sac le matin même. Jeremiah était toujours en visite quand tu venais ouvrir la boutique, alors qu’est-ce qu’il pouvait savoir de toi. Quand il revenait, c’était pour s’enfermer ici et ne rien faire d’autre. Tu souffles longuement pour te clamer alors que tu retirais les lacets de ta seconde converse, te fichant éperdument de ce qu’il pouvait penser à cet instant, c’était un idiot et il n’y avait rien d’autre à savoir sur lui. Même si c’était incontestablement clair et net que tu avais autre chose en tête quand tu pensais à lui, tu bougeas ta tête de gauche à droite pour te retirer cette image de la tête en ajoutant pour toi, te pensant seule. « De toute façon, ce n’est qu’un macho égoïste qui pense qu’un pot de crème est plus précieux qu’une vie, je n’ai rien à faire ici avec un mec comme ça. » Tu passas une main dans te cheveux blonds te perdant un instant sur la fenêtre qui donnait sur les docks et la mer. Darren aurait peut-être de la place dans son bateau pour toi, après tout, ce n’était pas dur de vendre du poisson.


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Jeremiah Thornton
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MessageSujet: Re: The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah   The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah Icon_minitimeJeu 23 Oct - 12:39

La colère était sourde, et muette à la fois. Un handicap qu'il traînait toujours avec lui, manifestation effective de son manque de civilité, et surtout de ses maladresses vis à vis des autres. Il n'était pas de ces personnes qui se trouvaient être à l'aise en toute circonstance et qui, surtout, arrivait à se montrer brillant au sein même d'une foule. Ses amis, alors qu'il était encore un brillant étudiant, l'avaient toujours dépeint comme un handicapé du sentiment, et à cela l'interessé n'avait jamais rien trouvé à redire tant cela transpirait de vérité. Renfermé sur lui-même il avait oublié de vivre. Renfermé sur lui-même et ses attentes du monde il avait oublié de se mêler aux autres, et avec le temps l'envie s'était tarie. Il ne vivait que pour lui, et très égoïstement, il succombait à ses envies de tranquillité en se contre-fichant du mal qu'il pouvait faire aux autres.

Il restait ainsi de marbre face aux élans de colères et de frustration, se contentait de serrer les dents, les poings et d'oublier tout ce qui était en train de se passer. C'était une technique comme une autre, de celle que l'on appelait plus communément « de l'autruche », il se fourrait juste la tête dans le sable en attendant que ça passe. C'était du moins ce qu'il faisait d'habitude pour s'éviter de trop grandes envolées lyriques qu'il ne contrôlait pas toujours, une façon un peu lâche, si ce n'était au contraire une témérité avérée, de ne pas se lancer dans de longues batailles contre des moulins à vent. Pourtant, alors qu'elle avait posé sa main sur son bras, qu'elle l'avait serré de ses toutes petites mains blanches, il avait senti ses certitudes si bien encrées en lui s'ébranler pour mieux tomber en ruines.

Vulgaire tas de poussières et de gravas sur lequel elle marchait, écrasant sous chacun de ses pas la secrète forme d'un espoir déjà mort. « Vous êtes encore en train de fuir ma présence et vous me prenez pour une simple empotée qui ne vous sert à rien. », contrairement aux hommes, les femmes devenaient souvent plus belles dans la colère. Grace avait cette façon d'être furieuse qui la rendait d'autant plus fougueuse, plus désirable que jamais en somme, et si elle ne l'avait ainsi agressé il aurait certainement était à même de la juger autrement que comme étant une petite fille capricieuse. Elle le poussait, l’entraînant dans son avancée jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus faire un seul pas en arrière, bloqué tout contre la porte de son atelier, menacé par une donzelle qui n'avait pas froid aux yeux. Et lui, au lieu de répondre quoi que ce soit, se rembrunissait davantage, se refermant complètement pour n'avoir plus que cet air implacable gravé sur son visage.

« Mais j’étais là avant vous et j’ai vécue toute mon enfance ici apprenant plus de trucs que vous ne sembliez le savoir. Ici, je suis plus chez moi que vous ne le serez jamais. », a dire vrai c'était faux. Complètement faux. Il habitait dans cette ville bien avant elle, sa mère y avait vécu toute sa vie, et y était même morte. Il n'avait fait qu'y revenir pour entretenir son souvenir et ses biens. Il était là à cause de sa mère et non pas tant pour l'historique de la ville qui ne lui faisait ni chaud ni froid. Il respirait tranquillement, où tout du moins tentait de donner le change alors que son cœur battait au rythme des tambours de guerre, et elle toujours furieuse se délestait de sa veste pour mieux la lui poser sur l'épaule. Tant mieux, qu'elle parte, se disait-il. Qu'elle disparaisse et qu'elle ne revienne jamais, au moins, il aurait la paix pour les longs jours qui suivraient. « Si c’est moi qui décide de partir, mon grand-père vous la laissera votre précieuse boutique. Vous travaillez très bien tout seul », il était bon de se l'entendre dire, pour une fois qu'elle semblait être en parfait accord avec lui, il n'allait pas le lui reprocher. Il lui tiendrait même la porte pour mieux la voir sortir si il le fallait, mais il ne bougea pas, tout comme il garda les lèvres scellées tout en la regardant descendre le perron et s'avancer dans la rue.

Certain pour jouer la scène dramatiquement lui aurait couru après, tentant de lui arracher quelques pardons et pour mieux la faire revenir, lui aurait couru après. Pourtant ce ne fut pas l'idée qui lui traversa l'esprit quand il ouvrit la porte derrière elle pour la rejoindre en quelques enjambées. S'il n'eut pas le déplaisir d'entendre les biens vilains mots qu'elle proférait à son encontre, il eu en revanche tout le loisir de la détailler alors qu'elle remettait habilement ses chaussures avant de se planter face à elle et d'avancer une main qui semblait attendre quelque chose. « Les clefs. », ajouta-t-il d'une façon bien sèche qui ne laissait à l'évidence aucune voix au chapitre. « Vous avez décidé de partir, je ne vous retiens pas, mais en revanche je veux récupérer mes clefs. », il la supplanter de toute sa hauteur, se faisant plus sombre qu'il ne l'était d'ordinaire tant il se trouvait être désappointé et dérangé par cette soudaine crise de la demoiselle.

Après tout, y était-il pour quelque chose si elle n'était fondamentalement douée pour rien ? Si elle n'avait de cesse de tout casser ? « Et pour votre gouverne, votre grand-père ne pourrait pas me reprendre la boutique même si il e souhaitait. Je l'ai acheté, c'est mon nom qui se trouve désormais sur l'acte de propriété, je vous ai gardé parce que nous avions un accord. J'ai fait preuve de patience en vous voyant si peu attentive et encore plus empotée qu'une enfant de cinq ans. Vous êtes une catastrophe ambulante et donnez l'impression, à chaque fois que l'on vous donne quelque chose à faire, que vous êtes munies de moufles à la place des mains. », tout en parlant il avait cessé de lui présenter sa main et avait fini par venir l'attraper par les épaules pour la secouer un peu. Juste un peu sans qu'il ne sache vraiment pourquoi il faisait ça. S'en rendant compte, il fini par la lâcher, presque désarçonné par sa propre intrusion dans le périmètre d'intimité de son employée. « Faites comme vous le voulez. Je ne vous retiendrez pas, mais si vous décidé de partir rendez moi vos clés. »
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Grace McLaggen
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MessageSujet: Re: The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah   The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah Icon_minitimeJeu 23 Oct - 20:17



❝The dream is a secret fantasy❞
Jeremiah & Grace
Énervée, tu ne savais pas faire dans la demi-mesure, c’était toujours ces genres de disputes passionnées, qui finissait avec ton départ, car tu ne savais pas affronter son regard froid et vide de toute sympathie à ton égard. Ce mec était vraiment le pire de tous. Et pourtant, tu ne te passais pas de lui et ça devenait vraiment gravissime. Alors, à quoi bon rester dans sa boutique si c’était pour qu’i ne te porte aucune attention ? C’était vraiment dur comme traitement et loin d’être un traitement de faveur, alors quand c’en était trop, tu avais tendance à prendre des décisions un peu vive et irréfléchie. Comme tout être humain finalement, alors à quoi bon revenir en arrière ? Alors que tu remettais ta paire de talons, le vent soufflait sur ta peau la giflant grassement. Tu avais bien besoin de te réveiller, tu n’avais pas envie de rester là dans la tue à attendre qu’il te court après pour s’excuser de son attitude de macho. Tu pensais d’ailleurs qu’il ne le ferait pas. Alors, tu mis tes mains dans tes poches et en te relevant, il était encore là en face de toi, la main tendue. Si une personne passait de loin, elle aurait pu croire en une scène romantique entre deux âmes qui venaient de se disputer. Mais que c’était maintenant finit, pourtant, tu sentis bien sur regard remonter de tes pieds à tes yeux quand il te demanda froidement de lui rendre les clés de la boutique. « Pardon ! » demandas-tu abasourdie, tu ne t’attendais certainement pas à ça et cela te choqua grandement dans le sens où tu pensais vraiment au fond de toi qu’il allât s’excuser. Mais pas du tout, ce n’était vraiment qu’un salop. Pourtant avec le vent, il était sorti sans manteau ni rien que tu en avais froid pour lui. Mais son attitude était encore plus déplacée que la tienne pensas-tu à cet instant.

Tu amorças un geste vers ton sac, en l’arrêtant en plein milieu. Pourquoi lui rendrais-tu les clés ? Par simple idée que la société te disait qu’il fallait le faire, parce que c’était comme ça. Maintenant rehaussé par tes chaussures, tu pus soutenir son regard noir alors qu’il parla d’argent et de l’achat de ladite boutique de ton grand-père à lui et tu ajoutas sèchement : « Il y a peut-être votre nom, mais c’est simplement parce que vous êtes un mâle que vous avez cette boutique pas par votre talent. Si je n’étais pas malade, je l’aurais eu à mon tour. » Tu te mordais la lèvre inférieure en pensant que ton secret, ta mère l’avaient révélé à ton grand-père qui avait déjà été convaincu par Marley de ne pas te donner sa boutique comme convenu. Tu étais visiblement contrariée et ça se voyait dans tes yeux larmoyants de colères et tes joues tout aussi rouges de colère que de froid. « Et pour votre gouverne, je suis parfumeuse de formation, je ne fabrique pas des pommades et autres trucs dont je ne connais pas le secret. Alors, si vous vous étiez intéressez un minimum à moi, vous l’auriez su et vous auriez agi en conséquence et… » Tu te stoppas aussitôt qu’il posa ses mains sur tes épaules et qu’il te secoua un peu, par réflexe, tu posas te propres mains sur son torse, presque en transe et il te lâcha et tu restas comme ça un instant avant d’entendre le bruit significatif d’un flash d’appareil photo et de voir Marley au loin. Cette…

Tu ignoras sa dernière phrase en ajoutant bas : « Ne vous retournez surtout pas. » Tu descendis, tout aussi figé, tes mains de son torse sa main et tu le tiras vers la boutique sans qu’il soit son mot à dire, en baissant la tête pour qu’on ne te prenne pas en photo plus que ça. Tu pressas le pas, agile sur des chaussures hautes plus que sur des chaussures plates, le poussant avant toi à l’intérieur, jetant un regard à ta garce de cousine avant de rentrer et de te coller contre la vitre, tête basse : « Je l’aurais cette… » Et tu laissas le dernier mot au fond de ta gorge, laissant ta haine au-dessus de toi, te reconcentrant un instant sur Jeremiah. Tu le regardas. « En plus, je ne suis pas née avec des moufles ! Premièrement, je suis si maladroite parce que je fais trop attention ou pas assez, mais je fais des efforts comme je peux ! » Ajoutas-tu.« Je suis peut-être née de la dernière pluie, mais ce métier, je l'ai dans le sang depuis que je suis petite, j'ai grandi dans cette boutique et c'est vrai que je ne me donne peut-être pas à fond. »

Tu inspiras doucement, te contrôler et une bonne chose, tu avais envie de pleurer et de crier tout ce que tu pensais depuis, ce que tu voyais la nuit, qu'il te hantait. Tu avais tout aussi peur de lui que les enfants, mais il te fascinait tout autant qu'une femme peut l'être. Ce que tu demandais foncièrement, c'était un peu d'attention qu'on te prenne pour une vraie apprentie comme ton grand-père l'avait fait avec certain qui avait lâché rapidement l'affaire, comme il avait commencé a le faire avec toi un temps avant qu'il ne vende la boutique. Tu étais bien pu que frustrée d'avoir été accepté parce que tu étais la petite fille de l'ancien propriétaire et tout le monde en ville le savait que tu vivais d'un coup de piston. « Je... Je suis là parce que je dois l'être. » Tu regardas le comptoir de marbre, puis la porte menant derrière. « Je ne veux pas être une simple vendeuse, je m'ennuie, je veux apprendre des choses intéressantes des compositions, je ne sais pas moi ! Donnez-moi un bouquin que je postasse pendant que j'attends le client. Donnez-moi des challenges n'importe quoi. Que je me sente concernée parce qui cette passe quand vous créer derrière. » Tu le regardas un instant avant de regarder tes mains, un instant avant tu avais eu envie de lui dire, mais qui était-il pour savoir encore maintenant. Tu n'étais certainement en train de le supplier, il ne voulait plus de toi, soit, mais tu armais ce fardeau sur toi toute ta vie. Tenter de rattraper les choses ? Avec une mule pareille impossible alors à quoi bon. « Moi aussi je veux faire des lotions, des pommades qui servent aux gens et pas simplement les vendre. Voilà, si c'est ça que vous vouliez entendre. »

En effet, tu serais mille fois plus motivé si tu pouvais toucher de tes mains ce que tu vendais. Tu voulais être une vraie apprentie comme Clio ou encore Marley et pas ce biblo que l'on laisse derrière soi.

© Pando
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Jeremiah Thornton
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MessageSujet: Re: The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah   The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah Icon_minitimeMer 10 Déc - 12:27

Elle crachait son venin, femme imparfaite aux devoirs bafouées. Elle crachait son venin et espérait sûrement qu'il se repende en excuse, qu'il lui dise qu'il s'était trompé, mais l'homme n'était pas de ce genre là. Buté bien plus que têtu, il ne revenait que trop rarement sur les mots qu'il s'autorisait à prononcer, et les excuses qu'il pouvait lâcher, toujours à regrets, n'étaient jamais prononcées qu'à demi-mots. Dès lors comment pouvait-il lui apporter ce qu'elle souhaitait ? Comment pouvait-il apparaître plein de remords alors qu'il n'en avait aucun ? Il ne se lamenterait pas non plus sur son sort, il n'irait pas faire pleurer dans les chaumières parce qu'elle avait un défaut de naissance. Elle n'était pas la première, elle ne serait assurément pas la dernière, et tous ne faisaient pas tant d'histoire à cause d'un sang incapable de coaguler. Elle faisait un monde d'une chose insignifiante, elle faisait de ce détail la raison de son incapacité à être adroite, et qui plus est elle n'avait de cesse de le traiter de voleur. Espérait elle vraiment qu'en se conduisant de la sorte il arriverait à être aimable avec elle ? Il en venait à se dire que tout ce qu'elle souhaitait c'était être mise à la porte sans qu'elle puisse se sentir coupable, juste en ayant à pointer le doigt pour dire « tout est de sa faute à lui ! », se dédouanant de toutes les charges, se retirant tout le poids d'une culpabilité certaine, se victimisant en trouvait face à elle le grand-méchant loup qui avait dévoré sa vie ainsi que ses devoirs. Grand bien lui fasse. Lui, avait d'autres chats à fouetter.

Néanmoins, il restait furieux, furibond même de se voir ainsi accusé injustement. Il n'appréciait guère de se faire ainsi rabrouée par une jeune fille qui n'avait l'air de rien n'y connaître. Elle se targuait d'être une parfumeuse experte, mais de ce qu'il en avait vu ça n'avait jamais été que catastrophe sur catastrophe, il n'y avait pas une fiole qui ne se renversait pas, pas un verre doseur qui ne se brisait pas sur le sol, alors comment la charger de créer quoi que ce soit quand il doutait fortement que cela arrive à terme sans coûter plus cher que ce que cela allait rapporter ? La passion était une chose, et dieu seul savait à quel point il aimait faire ce qu'il faisait, mais il était avant tout un homme d'affaire qui devait mener sa barque correctement s'il voulait que sa petite entreprise reste prospère. « Cessez donc de faire l'enfant ! », fut donc la première chose qu'il eut à la bouche alors qu'il continuait à s'offusquer de ses revendications et autres accusations toutes plus aberrantes les unes que les autres. « Vous me demandez de vous occuper ? De vous laisser faire ce que vous voulez ? », il reprit son souffle le temps de changer de mine pour un air presque amusé autant qu'il était outré, « De faire de la parfumerie ?! », il appuyait bien sur les mots d'une façon des plus ironiques. « Je ne suis pas un parfumeur, je tiens une droguerie, si vous ne voyez pas la différence qui n'est, à mon humble avis, pas de l'ordre du subtile, je ne peux rien faire pour vous. ».

Il avait ce sourire narquois sur le visage. C'était un air désagréable qu'il se donnait quand il était certain d'avoir raison, et d'autant plus quand il avait envie de couper court à une conversation qu'il trouvait inutile en plus d'être véritablement dénuée de sens. Il avait toujours conçu que les conversations ne pouvaient se dérouler correctement que lorsque l'on y mettait du sien, ce sourire était une marque évidente d'un désintérêt certain. Il s'était fait son idée, il n'en démordrait pas. « Maintenant, si vous voulez faire vos preuves dans le domaine que vous affectionnez je suis au regret de vous annoncer que ce n'est pas entre les murs de mon magasin... », et il appuyait bien sur l'appartenance des lieux, « que cette possibilité vous sera donnée.  A bon entendeur, mademoiselle, je vous souhaite bon courage dans la vie et souhaite que nos routes se croisent le moins possible à l'avenir pour votre bien comme pour le mien. ».

Voila qui était dit, cela sonnait comme un au-revoir, même un adieu certain qui ne laissait voix à aucun chapitre qu'il n'eut pas décidé. Il lui tournait le dos, et s'éloignait. Qu'elle garde les clefs qu'il lui avait réclamé, peu importait, il ferait tout simplement changer les serrures, ça ne prendrait que l'espace d'une heure à tout casser. Cette histoire lui avait déjà assez dévoré de son précieux temps, tout comme elle avait empiété sur le calme olympien qu'il avait déjà tant de mal à garder d'ordinaire.
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Aedan
Aedan


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MessageSujet: Re: The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah   The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah Icon_minitimeLun 15 Déc - 10:23


Aedan    ce    sent    l  'humeur    farceuse    aujourd'hui  !
AEDAN
La nuit avait été longue et ennuyeuse. Il avait été réveillé par des éclats de voix tout près de chez l'apothicaire. Furieux d'être ainsi réveillé il s'était approcher tranquillement en direction des deux qui se bagarraient. Le sujet de leur conversation lui importait peu. Ce qui en revanche l'intéressait fort, c'était cette rivalité et cette tension dans l'air. Il se souvenait parfaitement d'eux. Avant, cette tension finissait toujours par les cosumer et se transformer en passion. Là, elle se transformait littéralement en haine. Piochant dans ses poches il s'approcha de la belle blonde et lui, souffla un bon coup sur la poudre blanche autrement appelée "memoris" et la regarda s'étirée lentement en direction de ses yeux....

Grace chancelle, ses yeux sont troubles...Jeremiah s'approche, furieux, ses yeux sombres lancent des éclairs. Il fonce littéralement sur elle comme pour la frapper d'avoir osé monter le ton avec elle. Il lève la main, non pas pour la frapper mais pour lui monter le menton de force. Il écrase ses lèvres sur sa bouche dans un baiser fiévreux et intense. La poussant en arrière il glisse une main derrière sa cuisse pour la porter juste assez pour intensifier ce baiser. Grace est fiévreuse. Son odeur la suffoque, elle en veut plus, ses mains fouillent ses cheveux.... L'image disparait, et Grace revient à la réalité. Jeremiah est en face d'elle et pas du tout sur el point de se jeter sur elle comme ce souvenir..? Ou serait-ce un fantasme? Pourtant le contact de son corps et de ses lèvres semblent marqués au fer rouge dans sa mémoire...

Aedan, s'installe confortablement dans un coin, observant la scène et attendant la suite des évènements en ricanant.
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Grace McLaggen
Grace McLaggen


COMPLEMENT D'INFOS
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MessageSujet: Re: The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah   The dream is a secret fantasy ◄ Jeremiah Icon_minitimeLun 15 Déc - 20:16



❝The dream is a secret fantasy❞
Jeremiah & Grace
C’était plus fort que toi, tu ne pouvais pas rester dans la même pièce que lui sans faire d’étincelle. Sans que tu le sentes supérieur à toi, mais finalement, c’était ton patron, c’était un sentiment de supériorité bien propre à ta condition de simple apprentie. Et pourtant, tu avais envie de lui en mettre une méritée. Il ne l’aurait pas volée celle-là. Il faut dire que Jeremiah avait ce don de se rendre ironiquement badass et chiant. Mais en face de toi, tu avais cette envie de la baffer et de l’embrasser trop de sentiments contradictoires en une personne, cela te troublait. Pourquoi avais-tu tant envie que ça de lui en mettre une et de te jeter à son cou sans trop savoir, pourquoi ni comment tu le ferais. Tu étais tellement dubitative, que tu le laissas délatter ses critiques de son air fier et supérieur à toi. Il avait ce visage pourtant si fin et dur à la fois, des yeux qui savaient te blesser dès qu’il les posait sur toi. Il avait ce don de te rendre accro et hors de toi. En même temps, c’était l’idée que tu t’en étais fait depuis son arrivée en ville. Jeremiah était le mec mystérieux dont on ne sait pas grand-chose hormis qu’il a vécu ici dans son enfance. Ce peut-être pourquoi il avait gagné rapidement la confiance de ton grand-père. Qu’il l’avait selon toi charmé pour obtenir ce qui te revenait, parce que, cet idiot de vieux ne voyait que comme les Tsars en Russie, que par les héritiers mâles. Et il avait cette nature de mâle qui l’avait charmé, de l’expérience et un C.V. d’homme brillant.

Mais ton grand-père ne savait certainement pas qu’il était renfermé, qu’il n’aimait rien au contact de la clientèle, qu’il avait tous les défauts possibles en ce bas monde. Et pourtant il lui avait plu. Tu te mordais sans te cacher la lèvre inférieure en pensant à rien que ça, à un rien, à tout ce que toi tu avais fait, tu étais tout de même bien sortie de ta promo, tu avais travaillé ici avant que ce goujat n’arrive. Tu avais été une sorte de monnaie d’échange. ET maintenant, il te mettait à la porte par ta propre faute. Quand tu daignas le regarder de nouveau dans les yeux après être sortie de ta transe, tu voyais directement ce sourire narquois, cet air supérieur qui lui donnait souvent raison. Il avait beau dire ce qu’il voulait, tu n’étais pas une soumise, tu avais les idées claire, malade ou non. Tu savais ce que tu voulais et c’est ce magasin que tu voulais, il était dans ta famille depuis des générations et à force de sueur, tu le récupérais un jour. Quand tu aurais ton grand groupe pharmaceutique et que la pression de viendrait trop forte, qu’il serait obligé de te le vendre. Pourtant quand il dit ‘de mon magasin’, tu vis certainement trop rouge… Ton poing se serra un instant, avant de se détendre et d’envoyer voler ta délicate main sur sa joue blanche en hurlant : « Tu ne l’as pas volée celle-là ! » Tu l’avais au moins laissé finir sa phrase et pourtant tu avais envie de lui en remettre une, alors tu le poussas contre son comptoir « Tu t’es pris pour qui beau gosse ? Pour un roi de suède avec ton CV et tes qualités intellectuelles. D’où tu te sens capable de juger ce que moi j’ai fait comme études et le métier que j’affectionne. »

Tu l’avais clairement dans le nez quand tu allais tourner les talons, tu voulus ajouter une phrase, une dernière pour bien montrer l’étendue de ta haine, mais tu te sentie vaciller, par tu ne sais pas trop quoi, une sorte vision, un souvenir un fantasme te venue à l’esprit. Il te semblait si réel, ses lèvres sur les tiennes, ta main dans ses cheveux, cette envie fiévreuse de la toucher et de t’abandonner à lui, tu en avais tellement envie à ce moment-là. Suffoquant les larmes aux yeux, tu te rattrapas tout de même au comptoir vieilli par les âges. Tu avais ta tête perdue dans la paume de ta main libre, avant de la descendre contre ton cœur emballé par ce rêve éveillé que tu venais de voir, mais ton ancien patron de ce que tu avais compris semblait autrement que dans ce rêve. Loin, froid tel un marbre grec. Finalement, tu te laissas tomber dans ce qu’on peut dire une folie, plus que rapidement, tu t’approchas de lui et tu l’embrassas avec cette même fougue dans il a fait part dans cette illusion. Incrédule par ton propre geste, tu ne savais plus quoi faire hormis ajouter : « Sérieusement, j’en ai marre de t’aimer autant que je te déteste ! Et c’est vachement fort ! »

Cet adieu camouflé, cette peine refoulée, tu ne savais plus où la mettre, que tes épaules tombèrent et qu’en tournant le dos, à toutes jambes, sous le fracas de tes talons sur le carrelage, tu pleuras à chaudes larmes, ne sachant pas quoi faire de plus, tu préféras t’éloigner le plus de la boutique pour envoyer un SMS à Clio : « J’ai besoin que tu m’héberges un temps. » Dis-tu. Mais peut-être que c’était la meilleure chose à faire comment affronter ceux qui avaient eu si longtemps confiance en toi et en tes capacités.

Tu avais craqué juste pour une attirance, pour un mec, ce n’était pas toi.



© Pando
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