Même les leprechauns voulaient voir cet évènement. A part les trois chargés d'une mission, tous étaient dans un petit buisson, proche de la balustrade, pour pouvoir voir le bateau brûler. Le bateau construit pour l'occasion était le seul sur cette partie du quai, tous les autres avaient été déplacés.

Ils virent alors le maire jeter un œil à sa montre et d'un sourire satisfait, grimper sur la balustrade et s'approcher du micro. Des hauts-parleurs avaient été installé prêt de chaque stand pour que tous puissent l'entendre. « Mes chers concitoyens, il est 22h30. L'heure de fermés vos stands, de les quitter et vous approcher. Dans un quart d'heure, nous allons tirer au sort le nom du bénévoles qui aura le privilège de bruler le bateau ! »

A peine avait-elle entendu la voix de Declan dans le haut-parleur, que Charleen avait grincé des dents. Mais elle avait fait comme toujours et fait son plus beau sourire. Elle avait donc quittée le stand et traversé la foule pour rejoindre l'estrade. Puis elle avait fait comme toujours, elle avait joué la femme parfaite. Avait sourit quand son mari avait déposé un baiser sur sa joue, et tenu fermement sa main alors que la foule s'agglutinait devant eux. Puis vint le moment où Declan lui montra la boule qui contenait des tas de petits papiers. Des papiers qui contenait les noms de tout les bénévoles du festival. Et elle était l'heureuse chanceuse qui allait tirer au sort le nom de la personne qui allait pouvoir mettre le feu au bateau. Elle prit une profonde inspiration, et laissant Declan passée un bras sur ses épaules, elle se dirigea vers le micro. « Mes amis, c'est leur du tirage au sort ! » Avec son plus beau sourire, elle mit la main dedans et se mit à la tourner, jouant sur le suspens. Elle se se décida finalement à se saisir d'un petit papier. Elle le souleva, le montra à tout le monde. Puis elle l'ouvrit doucement, avant de se pencher vers le micro. « La personne qui aura donc le privilège de mettre le feu au bateau, est Macha McQuillan ! » Charleen aimait beaucoup cette dernière. Elle la croisait régulièrement, prenant soin de toujours lui demander de ses nouvelles. « Montes sur l'estrade ma belle. »