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 intrigue #2 + in memory of Mike Fitzgerald

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Les Leprechauns
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MessageSujet: intrigue #2 + in memory of Mike Fitzgerald   intrigue #2 + in memory of Mike Fitzgerald Icon_minitimeLun 20 Oct - 16:35

in memory of Mike Fitzpatrick



L'Eglise était encore vide. Après tout la cérémonie n'aurait lieu que dans un quart d'heure. Mais quelques personnes étaient déjà là, allumant des cierges ou faisant une petite prière. L'ambiance était bien sombre...
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Grace McLaggen
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MessageSujet: Re: intrigue #2 + in memory of Mike Fitzgerald   intrigue #2 + in memory of Mike Fitzgerald Icon_minitimeMar 21 Oct - 10:52



❝In memory of Mike Fitzgerald❞
Grace & Everybody
« Tu sais maman, tu n’es pas obligée d’y aller. Et pour rentrer dans l’église comment tu comptes t’y prendre. » C’était bien vrai ce que tu disais, mais ta mère ne semblait pas vouloir changer d’avis, trop préoccuper par le fait qu’un meurtre pouvait venir troubler la vie tranquille que vous meniez depuis toujours dans cette petite bourgade. Toi-même, tu n’avais pas assisté à la crémation du bateau l’autre jour. Tu trouvais que c’était pitoyable de construire un bâtiment naval juste pour le plaisir de le voir brûler et c’était bien une chose que tu ne pouvais pas comprendre… Encre plus que ta propre mère. Bien que ton grand-père ne fasse pas exception dans ce que tu ne comprenais pas lui et son respect de la gent féminine… Enfin, tu soupiras de désarroi quand ta mère t’annonça : « Ils ont installé une rampe Grace, je peux y aller sans que tu aies besoin d’être derrière moi. » Et ce n’était pas ce qui te dérangeait, aidé ta pauvre mère coincée dans un fauteuil depuis qu’elle était très mal tombée dans les escaliers l’année dernière n’était pas un fardeau, tu aimais aidée les gens. Alors bon c’était comme ça depuis un temps et votre maison s’était plus ou moins adapté et tu avais de plus en plus de mal à vouloir quitter le nid. Tu savais que dans le fond, elle pourrait s’occuper d’elle-même s’il n’y avait pas cet autre débile de vioque à l’étage qui réclame toujours ceci et cela.

Pourtant, tu enfilas ta capeline en taffetas gris chiné et une paire de richelieu vernies pour te rendre à la cérémonie organisée par la vile. Une sorte de deuil collectif, comme une sorte de cellule psychologique dont on tait la véritable utilité de voir qui se sent un peu concerné et éprouvé par ce meurtre ou suicide ou n’importe quoi… La police semblait mener l’enquête et peut-être que Clio avait des informations sur ça… Enfin, une fois devant le lieu de culte, tu descendis sans mal le fauteuil replié de ta mère en ouvrant la portière. Habilement, elle se glissa dedans et commençât à saluer les têtes qu’elle connaissait. Elle était véritablement populaire au sein de notre quartier avec son passé d’institutrice… Tu avais toi-même vendu des cookies en faisant du porte-à-porte avec tes camarades de classe sous sa tutelle. Pourtant, tu ne regrettais rien, même sous la pluie vous deviez les vendre ces cookies…

Alors que toi tu prenais les marches et que tu la laissais se débrouiller comme elle le souhaitait, tu regardas un instant cette église. De toi-même, tu aurais préféré aller au temple, n’étant pas dans les mêmes croyances catholiques que les autres. Mais c’était comme ça, le père était universel et il veillait sur tout le monde et accordait le salut à tous. Eh bien, oui, tu es protestante, et certains le savait et te dévisageais comme pas deux. Ce n’était pas une offense pour toi que de venir avec ta mère rendre un hommage à un homme, peut-être injustement tué. Donc tu les ignoras pour la plus grande partie en pénétrant dans l’église où déjà quelques personnes commençaient à arriver. Ta mère semblait avoir trouvé quelques personnes avec qui assister à la cérémonie. Alors que pochette en main, tu te dirigeais avec les cierges pour en prendre un et donner à l’aumône. Ce fut rapidement que tu allumas la mèche de la bougie pour la poser avec les autres récitant une prière que l’on t’avait longtemps apprise.

Tu étais presque ailleurs et nostalgique, les mains croiser sous ta poitrine à regarder les flammes orangées vacillées à cause des courants d’air, des souffles des autres devant toi… Ou peut-être de bien d’autres choses plus scientifiques que tu ignorais. Tu n’étais une femme alors à quoi bon ? « En me renseignant parmi les hommes, sur le plus grand miracle : Lorsqu’il n’y avait ni terre ni ciel, ni soleil, ni lune, ni étoile ni grande mer qui gronde, et nulle part ni début ni fin, ni rien qui bouge, il y avait – m’a-t-on dit – Dieu : Un et tout-puissant, le plus tendre des seigneurs, entourés d’esprits majestueux, antérieur mêmes à ceux-ci, lui le Dieu très saint : Dieu tout-puissant qui as créé ciel et terre et confié aux hommes tant de biens, donne-moi donc, dans ta grâce, la vraie foi, la sagesse et la force de résister au Pervertisseur et d’éviter le Mal, et fais-moi faire ta volonté ! »


© Pando
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Meika Nokomis
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MessageSujet: Re: intrigue #2 + in memory of Mike Fitzgerald   intrigue #2 + in memory of Mike Fitzgerald Icon_minitimeVen 31 Oct - 8:42




In memory of Mike Fitzgerald


- Reste dehors Amarock.

Debout près de l'entrée de l'église, Meika regardait les quelques personnes déjà présentes se presser vers le cercueil afin d'offrir un dernier adieu à Mike Fitzgerald. Elle avait été prévenue sous peu, et avait décidé de venir ici au plus vite, mais sa tenue laissait quelque peu à désirer. Un bonnet de laine, un T-shirt beige, un jean et de grosses chaussures couvertes de boue. Avec un grognement, elle s'éloigna et alla taper ses chaussures contre un mur pour enlever le maximum de saleté.

- C'est déjà mieux - murmura-t-elle pour elle même, se maudissant de ne pas être passé chez elle enfiler des vêtements noirs.

Après quelques minutes d'hésitation, elle finit par entrer dans l'église. Elle détestait ces bâtiments, trop austère et froid, pour elle, ce n'était pas à ça que devait ressembler un enterrement. Dans sa culture, la mort d'un proche ou d'un ami était l'occasion de faire une fête pour célébrer les actes et la personne de son vivant. Il n'y avait nul peine. Mais chez les Occidentaux, les rituels était tout autre.
Elle fila entre les bancs, ne prenant pas la peine de saluer le reste de la population. Elle voulait simplement sortir de là au plus vite. Arrivée au cercueil, elle ôta son bonnet et se pencha vers le mort. Que devait-elle faire? Elle ne connaissait pas les coutumes de l'église.
Avisant une rangée de cierges allumés, elle décida de prendre une longue chandelle et l'alluma, puis, chandelle en main, elle se tient droite devant le pauvre homme.

- Euh... - Bredouilla la jeune femme, hésitante - Je crois qu'il faut que je dise quelques paroles... Je n'ai pas coutume de pleurer la mort, et je n'ai pas pour habitude de ressasser des souvenirs mais... Je crois que c'est ce que tu attends de moi aujourd'hui. - la cire commençant à lui brûler les doigts, elle posa le cierge et se pencha à nouveau vers Mike - Alors je vais te raconter quelques anecdotes et bribes de mon histoire. - Elle murmurait à présent, ne voulant pas que les gens l'entendent - La première fois que je t'ai rencontré c'était lorsque j'ai trouvé Amarock, d'ailleurs je suis désolée de ne pouvoir l'emmener à l'intérieur de l'église pour qu'il te voit une dernière fois. Lorsque tu m'as vu arriver avec, tu m'as d'abord trouvé folle et dangereuse, surtout quand je t'ai dit que je voulais le garder - Elle rit doucement - Mais si tu le voyais maintenant, il est docile et aimant, mais tout ça c'est grâce à toi. Je me souviens des nombreuses fois où je t'ai apporté d'autres animaux, des ratons laveurs, des écureuils, même une biche ! A chaque fois tu me transperçais d'un regard blasé, mais à chaque fois tu m'aidais  les remettre sur pied. Je ne te remercierais jamais assez...

Elle se tue durant quelques minutes, un homme passant à ses côtés.

- Je me demande bien qui j'irais voir maintenant. Nous n'étions pas vraiment proche, mais je réussissais parfois à te trainer dehors et à te faire prendre l'air. Tu venais voir avec moi tes petits protégés au beau milieu des bois. Je savais que cela te faisait plaisir, même si tu le cachais. - Une larme roula sur sa joue et elle l'essuya rapidement. - Dans mon pays, les rites funéraires donnent lieu à des fêtes, alors j'espère que tu ne m'en voudras pas, de ne pas réagir comme les occidentaux.

Elle se releva et posa ses deux mains sur le bois, chantant une prière de sa terre natale.

- Si je suis le premier à décéder, que le deuil n'obscurcisse pas longtemps ton ciel. Que ton chagrin soit courageux mais discret. Il y a eu un changement mais pas un départ. La mort fait partie de la vie, et les défunts ne cessent de vivre dans les vivants. Toutes les richesses cueillies au cours de notre voyage, les moments de partage, les mystères explorés ensemble, ce qui nous a fait rire ou pleurer, ou chanter. La joie de la neige sous le soleil et l'éclosion du printemps. Le savoir… Chacun donnant et chacun recevant. Autant de fleurs qui ne flétrissent pas. Et avec le temps, même les cimes de la montagne majestueuse sont réduites à du sable. Ce que nous étions, nous le sommes encore. Ce que nous avions, nous l'avons encore. Tout notre passé conjoint demeure impérissablement présent. Alors, quand tu marcheras dans les bois comme nous l'avons déjà fait ensemble, tu chercheras en vain la tache de mon ombre à tes côtés. Et tu remarqueras quelque chose, tout en cherchant, comme d'habitude, ma main qui n'est plus là. Et si tu te sens envahie par le chagrin, ne bouge pas, ferme les yeux, écoute mes pas dans ton cœur. Je ne t'ai pas quitté, je marche tout simplement dans ton cœur !

Meika ouvrit les yeux et adressa un dernier salut à son ami, puis elle se faufila entre les rangées et se posta dans le fond de l'église, seule. Elle voulait que la cérémonie se termine au plus vite, si elle avait décidé de rester, c'était uniquement par qu'elle appréciait Mike et qu'elle se devait de respecter ses coutumes. La police était arrivée en ville. La mort de Mike n'était pas un accident, pourtant Meika n'en avait pas parler au défunt, elle savait que son âme errait dans le coin et il ne fallait pas proférer de menace de vengeance  ou hurler sa peine. Ainsi il partirait en paix. Cependant, elle était curieuse de savoir ce que les recherches donneraient. Mike n'avait pas été un mauvais bougre, il était gentil et solitaire, celui qui avait fait ça méritait d'être puni...


© charney

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